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[14 -18] La Chine dans la Grande Guerre
Accueil > Le souvenir > Han Keou et Douaumont
Verdun, Ville d'Histoire
La bataille de Verdun fut la plus grande bataille du XX° siècle. Dès les premiers jours de combat, elle marqua les esprits des contemporains et, en quelques semaines, le nom de Verdun fit le tour de la planète. La violence des combats et le courage dont firent preuve les assiégés déclenchèrent des vagues d'enthousiasme et de sympathie pour les « combattants du droit contre la force».
Dans bien des cas, avant même la fin de la guerre, nombre de pays ont rendu hommage à la « cité héroïque », la « cité martyre », et l'ont décorée de leur 1er ordre national en témoignage de leur admiration. Elle devint ainsi la ville la plus décorée de France. Elle est restée depuis 1916 le symbole de la Première Guerre Mondiale, cette dimension conférant à la cité et à son champ de bataille une dimension universelle.
La guerre 1914-1918 vit participer au conflit les nations des cinq continents, comprenant toutes les puissances de l'époque. Quel rôle les pays engagés dans ce conflit ont-ils joué? Dans quels contextes se sont-ils engagés ? Pour quels résultats ? Quels liens en ont résulté avec la France et avec Verdun? Et aujourd'hui qu'en reste-il ?
A travers ce site (en devenir), la Ville de Verdun souhaite apporter sa contribution à une meilleure connaissance de cette page d'histoire pour l'Afrique subsaharienne et en particulier l'Afrique de l'ouest.
A terme, les sites histoire de la Ville de Verdun ont vocation à couvrir tous les continents.
Han Keou et Douaumont

Ossuaire de Douaumont, Verdun
L’ossuaire de Douaumont, situé sur le champ de bataille à proximité de Verdun, en France est le plus célèbre monument de la Première Guerre Mondiale.. Au lendemain de la guerre, une œuvre fut créée, sous l’impulsion de l’Evêque de Verdun, Msg Ginisty, afin de récolter des dons pour ériger un ossuaire dans lequel seraient regroupés les ossements des dizaines de milliers de combattants qui ne pouvaient être identifiés, ni même, le plus souvent, reconstitués. Crânes, tibias, fémurs des soldats furent réunis dans cette même sépulture, à l’issue de sa construction en 1929. Aujourd’hui encore des ossements de combattants sont régulièrement découverts sur le champ de bataille.
Afin de financer la construction de l’ossuaire, L’Evêque de Verdun fit appel à la générosité publique. De nombreux particuliers firent des dons, de même que des institutions et des villes du monde entier. Ainsi la ville chinoise de Han Kéou a-t-elle participé au financement du monument et voit son nom figurer en bonne place sur la façade de l’ossuaire.
Aujourd’hui partie intégrante de la ville de Wu Han, la ville de Han Kéou (la bouche de la Han) a longtemps abrité de 1896 à 1943 une concession française, qui regroupait entre autres le consulat de France et la banque d’Indochine. La ville abritait également une concession allemande à laquelle l’Allemagne dut renoncer (traité de Versailles 1919). Les « traités inégaux » qui avaient abouti à la création de ces concessions sur le sol chinois sont aujourd’hui du domaine de l’histoire. Il existe toujours un consulat français à Wuhan et une communauté française y est de nouveau implantée. De nombreux échanges culturels et universitaires existent entre la capitale du Hubeï et la France, et notamment entre l’université de Wuhan (WuDa) et l’université de Nancy Metz (dont dépend Verdun), dans le domaine médical entre autres.